Les familles monoparentales ont à porter une charge supérieure à celle de couples avec enfants. Leur quotidien est plus éprouvant.
C’est un fait : les familles monoparentales ont à porter une charge supérieure à celle de couples avec enfants. Leur quotidien est plus éprouvant, et leur situation financière, tout sauf simple. Vient s’ajouter à cela la sensation de devoir tout affronter seule. Pour ces parents, les offres « Maman plus ! » et « Semaine pères-enfants » sont donc une véritable aubaine.
Tandis que dans d’autres familles, deux parents se partagent la responsabilité et l’éducation des enfants, les familles monoparentales s’occupent généralement elles-mêmes du ménage, des obligations et de leur progéniture. La majeure partie du quotidien familial est souvent géré par une seule et même personne. A qui il ne reste par conséquent plus guère de temps pour souffler. Qui plus est, le nombre de familles monoparentales touchées par la pauvreté est supérieur à la moyenne.
C’est là qu’intervient l’offre de la Fondation Reka pour l’aide aux vacances. Grâce aux dons, les mères ou les pères élevant seuls leurs enfants bénéficient de la possibilité de s’offrir des vacances à prix avantageux en Suisse. Des vacances qu’ils ne pourraient sans cela pas se permettre, et qui sont l’occasion de profiter de précieux moments avec leurs enfants, mais aussi de se reposer et de prendre un peu de temps pour eux. Les échanges avec d’autres personnes dans la même situation font également partie des avantages de cette semaine de vacances. Ils sont d’ailleurs favorables aussi aux enfants, car les jeunes issus de familles monoparentales sont souvent mieux placés pour les comprendre.
« La cohésion du groupe grandit sensiblement au cours de la semaine », affirme Iris Albiez, responsable de « Maman plus ! ». Les contacts et amitiés qui se créent alors perdurent souvent au-delà de la semaine de vacances. « Pendant la semaine, j’ai pu constater que d’autres pères étaient dans la même situation que moi et élevaient seuls leurs enfants», témoigne Joël. Les personnes concernées apprennent les unes des autres, se soutiennent et se donnent du courage. « A la maison, nous n’avons pas souvent l’occasion de rencontrer du monde », raconte Timothy. « Les enfants ont partagé de nombreuses aventures. Ma fille et moi avons même convenu avec d’autres de nous revoir après les vacances. »
Les semaines de vacances sont l’occasion de faire le plein d’énergie en famille, loin du quotidien, et de vivre ensemble de formidables aventures. Sans les contraintes habituelles, tout le monde peut profiter davantage de la vie en commun et passer de bons moments ensemble. Dans le même temps, l’offre permet aux parents touchés par la pauvreté de se mettre en relation avec d’autres mères et pères dans la même situation, et d’échanger de précieux conseils et récits. Sophie* a souvent honte d’avoir un budget serré. « Pendant la semaine, j’ai pu en parler et partager mes craintes. » Comprendre la situation délicate que vivent d’autres familles monoparentales est fédérateur. Grâce aux semaines de vacances, les personnes concernées se sentent moins seules.
*Nom modifié
Les familles monoparentales ont à porter une charge supérieure à celle de couples avec enfants. Leur quotidien est plus éprouvant.
poursuivreQuand les finances sont plutôt limitées, partir en voyage n’est pas envisageable. Sauf avec la Fondation Reka pour l’aide aux vacances, par exemple au Swiss Holiday Park à Morschach (SZ).
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